Delirium

Après l’immense succès de son précédent spectacle ONE SONG, Miet Warlop crée aujourd’hui une ode à l’imagination avec Delirium, une vague d’émerveillement et de plaisir.

« De longues vagues avancent obliquement sur la plage, bombent un profil nerveux, soulèvent des crêtes tremblantes qui basculent à peine formées. Le creux rigide, déjà strié de blanc, enveloppe un rouleau d’air qu’écrase la masse claire, et c’est comme un secret qu’elle effrite. »

– Uwe Johnson, Anniversaries: From a Year in  the Life of Gesine Cresspahl, trans. Damion Searls (New York: New York Review Books, 2018), 3.

Si l’on tente de décrire le travail de Miet, on se heurte à des secrets que les mots saisissent difficilement. On voit surgir des images qui se transforment. L’étonnement, le plaisir, nous entraînent dans une vague ; mais il semble peu souhaitable de les explorer en profondeur. C’est comme si le rouleau d’air épousait les contours du crâne de Miet, dont l’imagination si contagieuse devient collective et touche la nôtre. Comment interpréter la volatilité de cette imagination sur une scène ? Quelle est la profonde signification d’une vague qui s’élève puis s’écrase ?