Sono io ?
La soif de se retrouver entre un père et un fils, entre l’acteur et le public, entre vieilles gloires et nouvelles possibilités.
Danny et Pepijn Ronaldo, père et fils, sont réunis en scène. Au travers de leur amour partagé de la musique et du jeu, ils jettent un pont entre les ressemblances et les différences. Le père semble embourbé dans son passé, désespérément à la recherche d’une sensation d’extase immémoriale qui s’est évanouie. Le fils cherche à réconcilier le cirque traditionnel que pratiquait son père et le monde qui l’entoure.
Les racines de Circus Ronaldo remontent loin dans le temps ; Danny et Pepijn appartiennent respectivement à la sixième et la septième génération d’artistes circassiens. Sous le signe du sept, chiffre sacré, ils présentent un hommage à ce passé : « Sono io? » (« C’est bien moi ? »).
« Il s’agit de deux personnes qui se regardent et se soutiennent mutuellement, mais qui, ce faisant, s’affaiblissent également. Le père crée une ombre pour son fils, sans le vouloir, parce qu’il est si fier de lui et veut tellement le montrer. Mais il est lui-même si désireux d’être sous les feux de la rampe. » – Danny Ronaldo
Coproduction: Théatre Firmin Gémier / La Piscine – Pôle national des arts du cirque (Châtenay-Malabry), Theater op de Markt – Dommelhof (Pelt), Miramiro (Gand)
Avec le soutien de: Cultuurhuis de Warande (Turnhout), GC ‘t Blikveld Bonheiden et la Communauté flamande
- Genre: Théâtre / Cirque
- Première mondiale: 16 juillet 2021 - Miramiro Gand (Circus Cravings)
- Direction: Frank Van Laecke (mis-en-scène final)
- Création et performance: Danny & Pepijn Ronaldo
- Coproduction: Théatre Firmin Gémier / La Piscine – Pôle national des arts du cirque (Châtenay-Malabry), Theater op de Markt – Dommelhof (Pelt), Miramiro (Gent)
- Avec le soutien de: Cultuurhuis de Warande (Turnhout), GC ’t Blikveld Bonheiden en de Vlaamse Gemeenschap
Meilleur spectacle de théâtre 2022
Theaterfestival (BE)
Pepijn Ronaldo est choisi comme meilleur acteur en 2022 en Flandres
Acteursgilde
«Le talent, indéniablement, tant ce face-à-face de deux clowns est hilarant et sensible. Cette pièce, d’ailleurs nommée, en Belgique, meilleur spectacle de théâtre 2022, est notre coup de cœur du festival de cirque actuel de Circa.»
Les Trois Coups
« C'est avec un étonnement enfantin qu'on regarde le spectacle jusqu'au bout, complètement sous le charme du jeu sublime et des trouvailles brillantes. Leur empathie est aussi pure qu'un sourire d'enfant, aussi somptueuse que le ventre arrondi d'une femme enceinte. Tout est d'une telle justesse dans le dosage, l'expression, la sensibilité…. [...]. Sono io? est un spectacle qui vous enveloppe comme un pelisse chaude. »
Klassiek Centraal
« Danny et Pepijn sont en parfaite synergie du point de vue du timing et de l'interaction. Ils forgent un rire franc dans une douce larme, comme seuls savent le faire les clowns authentiques. »
Extrait du rapport du jury du Theaterfestival 2022
« Un portrait surprenant, spirituel, touchant et de toute beauté de la relation père-fils. »
De Theaterkrant
« La maîtrise théâtrale de Circus Ronaldo réside dans les caractérisations subtiles, mais aussi dans sa façon de sonder le drame de la fugacité. » – ****
Cult.news
« Sono io? est aussi une mise en boîte ludique de l'artiste circassien avide de gloire – et les Ronaldo y prouvent une fois de plus qu'ils savent charmer par leur théâtre, leurs interactions expressives rappelant le mime muet de Chaplin et compagnie. »
De Standaard
« La partie qui se joue entre ces deux-là est d'une délicatesse qui met les larmes aux yeux. Celles du rire et celles de l'émotion. Voilà le spectateur en funambule dont le cœur chavire entre exploits, vertiges, surenchère, complicité, rivalité, subits retours de flamme, et la musique qui lie au violon, au piano, aux cuivres, le grand splash d'un corps qui s'étale dans une baignoire. »
Le Figaro
« Sono io ? », « est-ce moi ? » , se demande Danny en regardant son fils. « Sono io ? », se répète-t-il lorsqu'il rate. « Sono io ? », demande Pepijn lorsqu'il tient la scène. Aucune faute de goût dans ce duo, mais l'écho, au plus tendre et au plus juste, de la relation d'un père et de son fils, et de la fuite du temps. Du grand art de clown. »
Le Figaro